Le réchauffement climatique est aujourd’hui un fait avéré, et le rythme du réchauffement s’accroit depuis un siècle.
Le 14 novembre 2017, 15 000 scientifiques du monde entier lançaient un cri d’alarme : les 10 années les plus chaudes depuis 136 ans ont eu lieu depuis 1998. Élévation du niveau des mers, phénomènes climatiques extrêmes plus fréquents, sécheresses, fonte des glaces, sont les conséquences visibles de ce réchauffement.
Au cours des deux derniers siècles, les besoins énergétiques n’ont fait qu’augmenter. Le moyen le plus simple pour y pallier a été le recours aux énergies fossiles: charbon, pétrole, et gaz. Cela se traduit par d’importantes émissions de CO2. Ce gaz à effet de serre s’accumule dans l’atmosphère, et empêche les rayonnements chauds venus du soleil de repartir vers l’espace: la chaleur s’accumule elle aussi, et les températures augmentent. Alors que la capacité annuelle d’absorption de gaz à effet de serre par la planète est de 14,6 Gtonnes (milliards de tonnes), la moyenne des émissions annuelles entre 2000 et 2009 a été de 26,6 Gtonnes.
Limiter le réchauffement climatique passe donc par une diminution des émissions de gaz à effet de serre, et donc par une réduction du recours aux énergies fossiles, au profit d’énergies moins ou pas du tout émettrices: c’est la transition énergétique. Une diminution de la consommation énergétique est également indispensable!
L’éolien a donc toute sa place dans la transition énergétique: il permet d’apporter une électricité de source propre et inépuisable sur le réseau. C’est l’une des énergies les moins émettrices de gaz à effet de serre, sur l’ensemble de son cycle de vie.
Plus d’information sur l’éolien et la transition énergétique en France